Geoffroy P.

Bonjour,

notre société, Pentabell, souhaite être intégrée au processus de préparation des travaux. En effet nous pouvons fournir des efforts de capabilité et de staffing des futurs ressources participantes à la construction de l’usine.

Nous serions fiers de participer au développement de l’industrie photovoltaïque en France.

Merci d’avance

Geoffroy PEYRELADE

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation continue.

Thomas H.

Suite aux différentes réunions organisées par la CNDP, je souhaite déposer un avis défavorable à ce projet industriel qui ne présente pas de garanties sur le respect des quatre critères de la règlementation Taxonomie .
A l’heure ou la Chine inonde le marché de panneaux solaires en France, l’initiative de la PME « Carbon » ressemble à une aventure industrielle ou les financeurs seraient les pouvoirs publics.
Le coût total pour cette première giga-usine est estimé par CARBON à plus d’1,5 milliard d’euros, dont environ 1,3 milliard pour les seules dépenses d’investissement liées à la construction et à l’équipement des installations industrielles.
Je constate malheureusement que le modèle économique de la PME, alors que le faible capital social de cette PME aurait du attirer l’attention des garants, ne permet pas de crédibiliser les engagements pris par le Maitre d’Ouvrage tant sociaux qu’environnementaux pendant les débats.
Pourtant, lors de séance plénière du 3 mai 2023, la commission nationale du débat public (CNDP) a rappelé les objectifs de la concertation préalable par courrier aux garants :
Au regard du dossier de saisine et de son instruction, la concertation du grand public doit notamment permettre de répondre et de prendre en compte les questions suivantes :
> Le modèle économique de cette PME nouvellement créée doit être pris en compte dans le cadre de la conception, notamment lorsqu’il s’agira d’apporter des réponses sur le plan technique ….

L’article 8 du règlement CEE 2020/852 Taxonomie définit également dans son Annexe 5 les obligations d’informations les informations à publier dont les modalités de calcul des Capex et Opex.
Le règlement précise les informations qui doivent figurer :
• la part des prêts,
• les avances,
• les titres de créance,
• les instruments de capitaux propres qui financent les activités économiques alignées sur la taxonomie avec les différents objectifs.

Je regrette que les garants n’aient pas abordés le financement et les garanties nécessaires à un tel projet de 1.5 milliards d’euros.
Ce n’est que suite à une question écrite que nous avons été informés du mode de financement et particulièrement par le crédit d’impôt alors que le PLFSS 2024 créant la création d’un crédit d’impôt au titre des investissements en faveur de l’industrie verte , le C3IV, n’a pas encore été voté.
Pour bénéficier de ce crédit d’impôt, les entreprises devront faire valider leur dossier auprès du ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique , et de l’Agence de la transition écologique.

Je présente donc un avis défavorable à ce projet qui ne peut démontrer par son process industriel et modèle économique qu’il respectera les critères techniques des objectifs environnementaux du règlement Taxonomie publié le 27 juin 2023 et devant être mis en application au 1er Janvier 2024 :
-à l’utilisation durable et à la protection des ressources aquatiques et marines d’eau
-à la transition vers une économie circulaire
-à la prévention et à la réduction de la pollution
-à la protection et à la restauration de la biodiversité et des écosystèmes

Thomas Hinderyckx

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

 

Sur le plan de financement de CARBON

Comme indiqué dans le dossier de la concertation préalable, CARBON a chargé un cabinet de conseil international de préparer un rapport d’affaires indépendant qui a permis de valider la thèse d’investissement, la compétitivité d’une giga-usine européenne, les choix industriels et technologiques, les perspectives côté marché, les données en matière de chaîne d’approvisionnement et de consolider le modèle et le plan d’affaires de la société.

La stratégie de financement du projet CARBON repose sur une augmentation progressive des moyens et des actifs grâce à un mix de sources de financement :

 

Des crédits d’impôts et subventions publiques à l’échelle territoriale, nationale et européenne, grâce au soutien des collectivités locales, de l’État et de l’Union européenne :

 

  • Territoriale :Les collectivités locales (Région Sud, Métropole Aix-Marseille-Provence) financeront le projet à travers différents programmes. La Région Sud a d’ores et déjà délibéré sur une première enveloppe de subvention et annoncé son soutien à hauteur de 15 millions d’euros. Un dossier « Fonds de Transition Juste » est également en cours d’instruction.
  • Nationale :L’État financera le projet grâce à différentes enveloppes dans le cadre du programme France 2030. CARBON devra également bénéficier du futur crédit d’impôt « industrie verte » (C3IV) et sera éligible au crédit d’impôt « recherche » (CIR).
  • Européenne : L’Union européenne financerait le projet entre autres dans le cadre du Fonds Innovation et de futures poches de financement public européennes en cours de construction pour soutenir les industries stratégiques pour la décarbonation.

 

Des levées de fonds propres et quasi-fonds propres (voir ci-dessous), avec des investisseurs publics et privés.

 

Les levées de fonds prévues pour le projet se feront en deux temps :  CARBON est actuellement dans une première phase de levée de fonds qui a pour objet de consolider et sécuriser le projet et de préparer les prochaines étapes en tenant le calendrier. L’objectif est de réunir 85 millions d’euros de nouveaux fonds propres, dont un quart serait apporté par les actionnaires fondateurs, afin de financer :

  1. La montée en puissance de l’équipe et la structuration de la société ;
  2. Les dépenses d’investissements liées à la ligne pilote et au FabLab24 ;
  3. Les dépenses d’investissements préalables nécessaires pour permettre la décision finale d’investissement (études, permis, foncier…).

CARBON est accompagné en co-mandat par deux banques d’affaires pour mener à bien le bouclage de ce tour de table financier, qui devrait aboutir d’ici l’automne 2023.

La seconde levée de fond aurait lieu en 2024 et permettrait de boucler le financement de l’usine, en complément de la levée de dette et des financements publics. Elle permettrait dans la foulée de lancer les travaux de construction et la montée en puissance de l’usine.

Des levées de dette bancaire assorties de garanties de l’État.

CARBON s’appuie sur un capital initial dont la nature et le volume sont adaptés aux enjeux financiers du projet. En particulier, CARBON bénéficie d’ores et déjà d’un investissement en fonds propres de ses actionnaires-fondateurs de plus de 10 millions d’euros qui ont permis de financer l’amorçage du projet, sa consolidation et d’engager le permitting, et de préparer les étapes suivantes dans de bonnes conditions.

Sur les obligations de reporting liées au règlement Taxonomie 

 La taxonomie verte européenne est un Règlement qui définit les activités durables et s’adresse aux entreprises et acteurs financiers. Son ambition est d’identifier si les investissements financiers sont en accord avec les objectifs du Green Deal. Il repose sur 6 objectifs environnementaux : réduction des émissions de GES, adaptation au dérèglement climatique, transition vers une économie circulaire, lutte contre les pollutions, protection des ressources aquatiques et marine, protection et restauration de la biodiversité.

L’article 8 du Règlement oblige les entreprises soumises à la NFRD (Non Financial Reporting Directive) à déclarer des informations sur la manière et la mesure dans laquelle les activités de l’entreprise sont associées à des activités économiques pouvant être considérées comme durables sur le plan environnemental au titre du Règlement sur la taxonomie.

Elle concerne, depuis janvier 2023, les sociétés cotées, les banques, les compagnies d’assurance et les grandes entreprises d’intérêt public, pourvu que leur nombre moyen de salariés sur l’exercice soit supérieur à 500, et que leur total de bilan soit supérieur à 20 M€ ou que leur chiffre d’affaires soit supérieur à 40 M€ à la date de clôture.

À noter que la NFRD sera remplacée par la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) au 1er janvier 2024, avec un déploiement progressif jusqu’en 2027. Les règles introduites par la NFRD restent en vigueur jusqu’à cette date. Dans les faits, la directive CSRD constituera une obligation pour :

  • Les sociétés et les PME cotées sur les marchés réglementés européens ;
  • Les autres grandes entreprises européennes cotées ou non, qui répondent à deux des trois critères définis (250 salariés, 40 millions d’euros de chiffre d’affaires et/ou 20 millions d’euros de total au bilan) ;
  • Les sociétés non-européennes dont les filiales ou les succursales situées dans l’UE ont un chiffre d’affaires supérieur à 150 millions d’euros.

Cette obligation ne concerne donc pas, à ce stade, la société CARBON. Ces éléments n’ont pas lieu d’être communiqués dans le cadre d’un plan de financement. Cependant, le temps venu, notre société, soucieuse de respecter les règles de la taxonomie européenne, fera bien évidemment tout le nécessaire afin d’être en parfaite conformité avec la règlementation européenne.

Aurélien NR.

Bonjour,

Pouvez-vous me préciser quels sont les scopes pris en compte dans le calcul du bilan carbone des panneaux produits ? Les scope 1, 2 et 3 sont-ils bien pris en compte, ou seulement les deux premiers ?

Vous en remerciant,
Cordialement,

Aurélien NR.

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

Sur la base du mode de calcul officiel de l’ADEME (« note carbone ») fondé sur une analyse du cycle de vie (ACV), CARBON vise un contenu carbone inférieur à 350 KgCO2 / KWc pour ses modules photovoltaïques, ce qui sera le meilleur bilan carbone du marché sur des panneaux photovoltaïques sur base silicium. La « note carbone » de l’ADEME correspond aux émissions de gaz à effet de serre causées par la production des différentes composantes du panneau solaire. Ce bilan carbone intègre donc les scopes 1 et 2 et une grande partie du scope 3 (transport, acheminement, utilisation, etc.). Selon la norme EPEAT, un panneau dont le contenu carbone est inférieur à 450 KgCO2 / KWc est considéré comme ultra-bas carbone. Pour rappel, en fonction du mode de calcul retenu, la giga-usine CARBON permettrait d’éviter les émissions de 22 à 46 millions de tonnes équivalent CO2 dans l’atmosphère en 10 ans.

 

Cédric C.

Comment Carbon compte-t’il s’additionner aux autres projets européen comme Holosolis par exemple. Les 2 giga-usines peuvent-elles cohabiter sur le sol français ?
Merci pour votre retour.

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

Les projets portés par CARBON et HOLOSOLIS sont différents et complémentaires. CARBON porte un projet intégrant verticalement le cœur de la chaîne de valeur de la croissance des lingots de silicium à l’assemblage des modules, en passant par la découpe des plaquettes de silicium et la fabrication des cellules. Pour rappel, le marché européen va dépasser les 50 GWc de nouvelles capacités installées dès 2023, avec une projection de 100 GWc par an à horizon 2030. Le projet CARBON comme le projet HOLOSOLIS font chacun 5 GWc de capacité de production annuelle. Les deux projets sont donc parfaitement compatibles sur le sol français. 

Collectif Cistude

Bonjour,
Dans l’hypothèse où le projet serait mis en oeuvre, Carbon envisage de stocker sur le site 187 tonnes d’acide fluorhydrique. Quelle serait la provenance de cet acide ? Où serait-il produit ? Comment serait-il transporté sur le site.
Cordialement,
Pour le collectif Cistude,
Christian M.

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

Les HF proviendront d’Europe occidentale, possiblement de France. CARBON est en discussion avec plusieurs fournisseurs potentiels. Ils seront transportés sur site en conteneurs-citernes (isotanks) double coque et très sécurisés, soit par voie routière soit par voie ferroviaire, selon les hypothèses les plus probables à ce stade.

Anne-Gaelle V.

Bonjour,
J’ai compris qu’il y aurait 3 entreprises en une dans l’usine Carbon, dont une partie fonderie. Est il prévu une implantation de laboratoires matériaux et laboratoires de tests pour vérifier la qualité de la production, pour valider les nouveaux projets en développement, pour expertiser les pièces finies en cas de retour garantie?
Y aura t’il des équipes projets dédiées à la R&D de nouveaux produits pour répondre aux évolutions de marché, aux évolutions de contraintes environnementales et aux évolutions de coûts afin de rester toujours à la pointe de la technologie?
Est il prévu une gestion des dépôts de brevets de recherche, de valorisation des découvertes par la possibilité de présenter des sujets de recherche en conférences scientifiques dans le respect de la confidentialité?
Y’aura t’il des services de formations techniques dédiées au photovoltaique pour transmettre les savoirs aux collaborateurs?
J’aimerais pouvoir discuter de l’ensemble de ces sujets avec vous et apporter ma pierre au magnifique édifice que vous êtes en train de créer.
Cordialement.
Anne-Gaëlle V.

 Nous vous remercions pour votre participation à la concertation.

Basée sur une logique d’amélioration continue des techniques de production des cellules et des modules solaires, la giga-usine de CARBON investirait massivement en recherche, développement et innovation (R&D&I), à hauteur de 3% de son chiffre d’affaires, et privilégierait l’innovation incrémentale (elle consiste à améliorer un produit, un service ou un processus existant de manière graduelle sans modifications radicales de leurs caractéristiques de base) pour obtenir des produits de haute qualité, ultraperformants et très bas carbone. Ces produits évolutifs répondraient aux normes et aux restrictions européennes garantissant ainsi leur traçabilité complète ainsi qu’une écoconception optimale. Pour ce faire, CARBON disposerait bien entendu d’un centre de R&D et d’innovation, en appui sur l’écosystème de ses partenaires technologiques (CEA, INES, ISC Konstanz, IPVF…). 

Oui, le projet CARBON comprendrait la création d’une Académie du solaire afin de former les talents aux métiers du solaire. Cette Académie permettrait d’accompagner l’évolution de carrière des salariés au sein de la giga-usine. Aussi, dès à présent CARBON s’engage auprès des acteurs locaux de la formation et du recrutement pour développer la filière solaire en France et faire de la Région sud, une région d’excellence en la matière.   

Une réunion publique s’est tenue le 3 octobre 2023 sur la thématique de l’emploi et de la formation. Nous vous invitons à consulter le verbatim de cette réunion : https://www.concertation-carbon-solar.com/wp-content/uploads/2023/10/CARBON-Retranscription-ReuPubThem3.pdf 

La concertation préalable au projet se termine le 30 octobre 2023.  

Après cette date un temps de concertation continue sera proposé jusqu’à l’enquête publique. Les modalités de cette concertation continue seront rendues publiques dans le bilan du porteur de projet, publié avant le 31 janvier 2024 sur le site de la concertation.  

Emmanuel F.

– magnifique projet
– toutefois, certaines incertitudes concernant la fabrication de 5 GWc/an de panneaux solaires à un coût compétitif doivent être levées
– la fabrication de 5 GWc de panneaux solaires nécessite l’utilisation d’environ 5 à 10 000 tonnes de Si de « qualité solaire  » : origine et assurance d’un coût compétitif de cette matière première ?
– de même, si le panneau solaire doit être en verre, 5 GWc représente une superficie d’au moins 25 km2 de verre : origine et assurance d’un coût compétitif ?
-la fabrication de panneaux solaires consomme une grande quantité d’énergie (fusion du Silicium à 1410 degrés, découpe des lingots de silicium, fabrication du verre…). Quel est le « temps de retour « prévu, c’est-à-dire le temps au bout duquel le panneau solaire aura produit en électricité la quantité d’énergie nécessaire à sa réalisation ?
– actuellement le prix de vente du Wc sur le marché semble inférieur à 0.15 à 0.20 €/WC, et qu’une quantité énorme de panneaux soient en stock en Europe . Les panneaux fabriqués à Fos seront-ils compétitifs à ce niveau, ou un soutien financier gouvernemental sera-t-il nécessaire, avec éventuellement des mesures protectionnistes ?

Emmanuel F.

 

Merci pour votre participation à la concertation et pour vos encouragements.  

L’approvisionnement en matières premières est à ce jour encore à l’étude.  

 Des premières modélisations font état d’un besoin annuel en polysilicium de 14 à 15 000 tonnes. À ce jour, CARBON est en discussion avec l’Allemagne plusieurs fournisseurs pour assurer cet approvisionnement.   

Concernant le verre solaire, le besoin de CARBON s’élèverait à 160 000 tonnes de verre solaire par an. Le verre solaire pourrait venir d’Europe, de Turquie, du Canada, des Etats-Unis, d’Inde ou de Chine. ou d’Asie.  

 CARBON échange avec plusieurs producteurs dans des zones géographiques différentes afin de sélectionner les meilleurs fournisseurs. CARBON s’engage à privilégier les produits d’origine européenne afin de réduire les importations extra-européennes.   

Pour plus d’information sur l’approvisionnement en matières premières de la future giga-usine, nous vous donnons rendez-vous à la page 36 du dossier de concertation : https://www.concertation-carbon-solar.com/wp-content/uploads/2023/08/CARBON-Dossier-de-concertation-WEB64.pdf 

CARBON vise le meilleur contenu carbone du marché pour des panneaux à base de cellules silicium. Nous ciblons moins de 350kgeqCO2 / KWc. 

En fonction du mode de calcul retenu, la giga-usine CARBON permettrait d’éviter les émissions de 22 à 44 millions de tonnes équivalent CO2 dans l’atmosphère en 10 ans. 

En moyenne, en Europe, un panneau photovoltaïque a d’ores et déjà un temps de retour énergétique (EPBT) d’environ 1, ce qui veut dire qu’un panneau « rembourse » sa dette écologique en 1 an d’utilisation. Au cours de sa durée de vie, en fonction de son emplacement, de son orientation, etc. un panneau est amené à produire 20 à 52 fois plus d’énergie qu’il en a « coûté » pour sa fabrication (c’est ce que l’on appelle le taux de retour énergétique). 

CARBON entend produire des cellules et des modules photovoltaïques compétitifs. Le prix actuel sur le marché ne représente pas les coûts réels de production, même en Chine, mais davantage un coût d’opportunité lié à une surcapacité de production et à un surstockage, dans un contexte où la régulation fait à ce stade défaut. Le cadre législatif et réglementaire est en cours d’évolution pour permettre de retrouver des conditions de marché équitables. 

 

Grégoire A.

1 / Verre
Peut-on savoir de quel type de verre s’agit-il ? Soda-lime ? (Silicium, sodium et calcium)
10% d’Al2O3 sont nécessaires pour bloquer la migration du sodium dans le verre alimentaire
est-ce que ce sera le cas des Cellules PV fabriquées par Carbon.

Les fabricants de verre creux (Owens Illinois dans la région) pourront ils recycler ce type de verre ?

Le verre standard pour applications solaires est effectivement le verre de type silico-sodo-calcique, le plus commun, mais avec un contenu très bas de Fer, <100ppm, qui autrement augmenterait la réflectance.

Il se compose d’environ 70 % de silice (dioxyde de silicium), 15 % de soude (oxyde de sodium), et 9 % de chaux (oxyde de calcium) et il est produit par laminage et trempé. Il ne contient pas de l’oxyde d’aluminium, mais il peut contenir de trace d’antimoine pour augmenter la résistance aux UV et aux rayons de soleil.

Il est complètement recyclable pour réutilisation dans la production de verre solaire mais pas pour produire du verre flottant.

2/ Four
De quelle rubrique ICPE le four électrique refroidi par eau dépend-il ? (rubrique 2910)

Le classement ICPE des fours électriques est en cours de détermination avec les services de la DREAL. Néanmoins, ces fours ne relèveront pas de la rubrique 2910 qui vise les installations de combustion (avec combustible gaz, fiuol, biomasse) ; aucune combustion n’est réalisée au niveau des fours.

3/ Cheminée
L’évaporation de l’eau de refroidissement des fours se fait à l’aide d’une TAR,
une cheminée est-elle prévue pour évacuer les effluents gazeux.

Quelle est la hauteur de la cheminée (36 m) ? Quelle quantité expurgée par heure, quelles sont les impuretés rejetées, quel est la VLE de ces impuretés.
Est-ce qu’il va avoir un traitement des fumées : lavage des gaz, filtres à manches pour les poussières, lait de chaux pour le chlore, ammoniac pour les NOx ?

Concernant les valeurs précises, une réunion publique thématique a été consacrée aux rejets atmosphériques. Nous vous invitons à vous référer à la présentation de cette réunion : https://www.concertation-carbon-solar.com/wp-content/uploads/2023/09/CARBON-PPT-ReuPubThem2.pdf ainsi qu’au verbatim : https://www.concertation-carbon-solar.com/wp-content/uploads/2023/10/CARBON-Retranscription-ReuPubThem-3-1.pdf.

La future giga-usine CARBON est 100% électrifiée et ne rejettera pas de fumée contenant des NOx. En revanche, dans la phase de production des wafers les gaz générés passeraient à travers des laveurs de gaz où l’eau solubiliserait et neutraliserait les produits acides ou alcalins. Dans la phase de métallisation des cellules, les gaz seraient collectés par des conduits d’extraction et passeraient à travers des Filtres à Carbon Active absorbants. 

Dans la phase d’exploitation de la giga-usine, CARBON s’engage à respecter les valeurs d’émissions réglementaires et à travailler pour la réduction et/ou l’amélioration du traitement des rejets.

 

4/ Stockage pdt dangereux
Carbon utilisera-t-il de l’acide fluorhydrique (HF)?, quelle quantité (185 tonnes ?) comment sera-t-il stocké :
– Bac double enveloppe
– tank Container (mobile)
Capacité du bac de rétention ?

CARBON utilisera plusieurs dizaines de tonnes d’acide fluoridrique. À ce jour, les possibilités de stockage de l’acide fluoridrique sont encore à l’étude.

CARBON mettrait en place des détecteurs de fumée qui permettrait de déclencher des systèmes d’aspiration en cas de fuite. Aussi, des actions seraient menées pour assurer le stockage :

  • Des cuves double pots qui permettraient de capter une première fuite ;
  • Des rideaux PVC et des brouillards d’eau qui pourraient se déclencher en cas de détection de fuite.

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. Les réponses sont dans les questions. 

NACICCA

*Lors de la réunion d’introduction, M. Pierre-Emmanuel Martin a indiqué dans ses propos que les parcs solaires au sol étaient bénéfiques à la biodiversité, ceci confirmé par une étude à laquelle aurait participé FNE. Lors de la réunion thématique Biodiversité et Environnement, ces propos ont été repris par le représentant d’une association de défense des riverains du Golfe de Fos. Nous demandons à ce que M. Martin précise ses propos et indique la source de sa référence bibliographique. Il serait en effet très surprenant que l’on puisse affirmer que l’implantation de parcs photovoltaïques au sol en milieux naturels, semi-naturels, agricoles (type prairies/vergers…) puissent être un gain pour la biodiversité, bien au contraire puisque l’implantation de ces parcs entrainent la destruction des espèces de flore présentes et la destruction d’habitats pour la faune qui les occupent.

Outre les toitures et ombrières solaires, les centrales solaires au sol peuvent contribuer à la restauration de la biodiversité sur les terrains abandonnés ou délaissés (les sites naturels ou forestiers sont – sauf exception – évités en France). En effet, ces terrains peuvent être aménagés pour favoriser le retour de la faune et de la flore locales. De plus, l’ombre créée par les panneaux solaires crée un microclimat favorable à certaines espèces. Dans une étude publiée en janvier 2022, FNE indique : « De manière assez intuitive, si l’état initial du site d’implantation du parc photovoltaïque était dégradé et/ou le niveau de patrimonialité était faible, les mesures de gestion sont venues apporter une évolution positive de la richesse spécifique [en matière de biodiversité]. Là où des mesures de gestion spécifique en faveur d’espèces à haute valeur patrimoniale ont été mises en place, ces mesures ont permis le maintien des espèces cibles voire une évolution positive de la patrimonialité. […] Il est à retenir que l’état initial du site, les habitats et l’abondance des populations d’espèces présentes alentours, la nature des travaux de construction et les mesures de gestion appliquées en phase d’exploitation sont déterminants pour créer des effets positifs sur la biodiversité. »  

Pour aller plus loin : 

FNE : https://fne-centrevaldeloire.org/dossiers/photovoltaique-et-biodiversite 

https://www.enerplan.asso.fr/medias/publication/Synthesephase1etudebiodivweb.pdf 

https://www.morbihan.gouv.fr/contenu/telechargement/45435/327126/file/Photovolta%C3%AFque+et+Biodiversit%C3%A9+biblio+CALIDRIS.pdf 

https://www.pv-magazine.fr/2019/11/22/les-parcs-solaires-favorisent-la-biodiversite-en-recreant-les-conditions-de-sol-preindustrielles/ 

Guide et bonnes pratiques : 

https://www.wwf.fr/vous-informer/actualites/panneaux-solaires-le-guide-du-wwf-pour-accelerer-en-protegeant-la-biodiversite 

https://librairie.ademe.fr/energies-renouvelables-reseaux-et-stockage/6122-photovoltaique-sol-et-biodiversite-enjeux-et-bonnes-pratiques.html 

*Lors de la réunion thématique Biodiversité et Environnement, un représentant du GPMM a présenté des extraits du Plan de Gestion des espaces naturels du GPMM et du Schéma Directeur du Patrimoine naturel. Nous demandons à ce que ces documents soient mis à disposition du public.

Le schéma directeur du patrimoine naturel (SDPN) est en cours de renouvellement. À ce titre, le SDPN n’est pas encore disponible à la consultation publique.  

Nous vous invitons à vous référer à la présentation faite par le Grand port maritime de Marseille : https://www.concertation-carbon-solar.com/wp-content/uploads/2023/09/CARBON-PPT-ReuThem1-18-09.pdf. Vous trouverez les mêmes extraits qui vous ont été présentés lors de la réunion publique thématique sur l’environnement et la biodiversité du 18 septembre 2023. 

*le projet présenté par Carbon repose sur de un aménagement du territoire bien souvent au stade de projets: en cours, abandonnés ou inexistants. Comme l’ambition d’utiliser la voie ferrée privée d’Ascométal (dont un salarié présent en réunion publique a indiqué la désuétude complète), l’élargissement des voies routières (liaison Fos/Salon, élargissement de RD268, contournement Port de Bouc /Martigues et par ricochet contournement d’Arles: dont les aboutissements ne sont pas garantie et qui crée des impacts sur l’environnement non négligeables, à une échelle géographique bien plus vaste que celle de la concertation sur ce seul projet ), plateforme Modalis etc. D’autant que la majorité de ces projets n’auront pas été concrétisé à l’horizon fin 2025 : date projetée de mise en service.
CARBON a d’ailleurs souvent indiqué que l’entreprise ne pouvait être responsable de l’impact de ces projets annexes. Aussi, pour une présentation honnête et transparente du projet, CARBON doit prendre en compte l’état actuel des aménagements annexes du territoire (routes, logement, services publics etc…) et ne pas projeter ou se baser un idéal inexistant, ceci induisant une minimisation des impacts du projet.

Concernant l’accessibilité et les modalités de transports, CARBON travaille en collaboration avec les autorités compétentes pour optimiser différentes solutions.  

CARBON n’a aucune volonté de diminuer les impacts du projet ni d’idéaliser l’inexistant. Néanmoins, il est opportun de construire le projet en prenant en compte les différentes opportunités qu’offrent ou pourraient offrir le territoire. À ce titre, et si le projet venait à se réaliser, il est souhaitable de mettre en lumière toutes ces éventualités et d’affirmer l’implication de CARBON dans leur développement.  

Une réunion publique thématique concernant l’intégration territoriale du projet se tiendra le jeudi 12 octobre 2023 dans la salle polyvalente, rue Gabriel Péris, à Port-de-Bouc. Ce temps d’échange sera l’occasion d’aborder ces thématiques et de permettre aux autorités compétentes de s’exprimer sur leurs domaines de compétences. 

 

*Lors de la réunion thématique Biodiversité et Environnement, il a été indiqué que 600 000m3 de remblais seraient nécessaires pour la construction des 3 projets (Carbon Solar, Gravity, H2V). Carbon Solar, pour ce qui le concerne peut il indiquer l’origine de ces remblais et le trafic camions engendrés par la construction de l’usine?

En effet, dans le cadre de la gestion du risque de submersion marine, le projet nécessiterait une rehausse du niveau du site de 2,40 mètres par remblais afin de maîtriser tout risque environnemental en cas d’inondation. Le volume de matériaux d’apport à approvisionner sur site pour réaliser la mise à la cote de 2,40 m NGF (Nivellement général de la France : réseau de repères altimétriques disséminés sur le territoire français métropolitain continental, ainsi qu’en Corse) serait de 108 000 m3.  

Il s’agirait soit de matériaux de remblais naturels issus de carrière soit de matériaux recyclés. Les sources d’approvisionnements seraient choisies au plus près du site suivant disponibilité. Cet approvisionnement générerait la circulation quotidienne de 200 camions pour une durée de deux mois. Le GPMM a pour habitude de gérer ce type de flux supplémentaire (de précédents projets ont pu générer un flux de plus de 800 camions par jour).

*Lors de la réunion thématique Biodiversité et Environnement, Mme Emilie Chalas s’est engagée au nom de carbon solar de fournir les résultats des inventaires faune flore de la zone d’étude d’ici la fin de la concertation. Un représentant de H2V a également pris la parole pour donner son accord à ce partage de données acquises lors de la réalisation de leurs études environnementales. Nous demandons à ce que cet engagement soit honoré.

Les études seront bien entendues rendues publiques puisqu’elles seront versées à enquête publique. Comme indiqué lors de la réunion publique dédiée, pour ce qui concerne son emprise, CARBON s’engage à rendre les études faune/flore publiques le plus tôt possible. 

*Nous sommes très surpris qu’il n’y ait aucun enjeu insectes sur la zone d’étude, selon la présentation de Laura Pinson (SOCOTEC)

 

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation et vous prions de bien vouloir trouver les réponses dans le texte. 

Christophe R

Bonjour
Pourquoi investir 1.5 milliards d’euros et repartir de zéro alors que l’on a déjà un fabricant de panneau solaire bien Français.
Il se situe à Bourgoin Jallieu en isère. Il y a quelques années il était complétement intégré jusqu’aux modules (lingots/wafer/cellules/modules).
PHOTOWATT est maintenant juste fournisseur de wafer et il est détenu par EDF ener.
Mais il n’est pas rentable et EDF ener ne sait pas quoi en faire. Une usine qui agonise
Même en passant à la technologie monocristalline, je ne vois pas comment ce tout nouveau site va être rentable !!! L’avenir le dira

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation. 

L’entreprise Photowatt est effectivement la plus ancienne société de fabrication de solaire phovoltaïque au monde. Si elle rencontre des difficultés depuis une quinzaine d’années, elle maintient toutefois un savoir-faire unique en France et en Europe et fait preuve de résilience, notamment grâce aux investissements portés par son actionnaire unique et aux équipes compétentes qui travaillent au sein de l’usine. 

Le modèle de CARBON est très différent en termes de solutions industrielles et de choix technologiques. C’est entre autres celui d’une giga-usine intégrée verticalement qui permet d’atteindre un optimum industriel permettant les économies d’échelle. À titre de comparaison, le site industriel de Photowatt s’étend sur quelques hectares, emploie moins de 200 personnes et produit quelques centaines de MW par an, tandis que la giga-usine de CARBON s’étendrait sur plusieurs dizaines d’hectares, emploierait 3000 personnes et produirait 5 GW (soit 5000 MW) par an. 

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