*Lors de la réunion d’introduction, M. Pierre-Emmanuel Martin a indiqué dans ses propos que les parcs solaires au sol étaient bénéfiques à la biodiversité, ceci confirmé par une étude à laquelle aurait participé FNE. Lors de la réunion thématique Biodiversité et Environnement, ces propos ont été repris par le représentant d’une association de défense des riverains du Golfe de Fos. Nous demandons à ce que M. Martin précise ses propos et indique la source de sa référence bibliographique. Il serait en effet très surprenant que l’on puisse affirmer que l’implantation de parcs photovoltaïques au sol en milieux naturels, semi-naturels, agricoles (type prairies/vergers…) puissent être un gain pour la biodiversité, bien au contraire puisque l’implantation de ces parcs entrainent la destruction des espèces de flore présentes et la destruction d’habitats pour la faune qui les occupent.

Outre les toitures et ombrières solaires, les centrales solaires au sol peuvent contribuer à la restauration de la biodiversité sur les terrains abandonnés ou délaissés (les sites naturels ou forestiers sont – sauf exception – évités en France). En effet, ces terrains peuvent être aménagés pour favoriser le retour de la faune et de la flore locales. De plus, l’ombre créée par les panneaux solaires crée un microclimat favorable à certaines espèces. Dans une étude publiée en janvier 2022, FNE indique : « De manière assez intuitive, si l’état initial du site d’implantation du parc photovoltaïque était dégradé et/ou le niveau de patrimonialité était faible, les mesures de gestion sont venues apporter une évolution positive de la richesse spécifique [en matière de biodiversité]. Là où des mesures de gestion spécifique en faveur d’espèces à haute valeur patrimoniale ont été mises en place, ces mesures ont permis le maintien des espèces cibles voire une évolution positive de la patrimonialité. […] Il est à retenir que l’état initial du site, les habitats et l’abondance des populations d’espèces présentes alentours, la nature des travaux de construction et les mesures de gestion appliquées en phase d’exploitation sont déterminants pour créer des effets positifs sur la biodiversité. »  

Pour aller plus loin : 

FNE : https://fne-centrevaldeloire.org/dossiers/photovoltaique-et-biodiversite 

https://www.enerplan.asso.fr/medias/publication/Synthesephase1etudebiodivweb.pdf 

https://www.morbihan.gouv.fr/contenu/telechargement/45435/327126/file/Photovolta%C3%AFque+et+Biodiversit%C3%A9+biblio+CALIDRIS.pdf 

https://www.pv-magazine.fr/2019/11/22/les-parcs-solaires-favorisent-la-biodiversite-en-recreant-les-conditions-de-sol-preindustrielles/ 

Guide et bonnes pratiques : 

https://www.wwf.fr/vous-informer/actualites/panneaux-solaires-le-guide-du-wwf-pour-accelerer-en-protegeant-la-biodiversite 

https://librairie.ademe.fr/energies-renouvelables-reseaux-et-stockage/6122-photovoltaique-sol-et-biodiversite-enjeux-et-bonnes-pratiques.html 

*Lors de la réunion thématique Biodiversité et Environnement, un représentant du GPMM a présenté des extraits du Plan de Gestion des espaces naturels du GPMM et du Schéma Directeur du Patrimoine naturel. Nous demandons à ce que ces documents soient mis à disposition du public.

Le schéma directeur du patrimoine naturel (SDPN) est en cours de renouvellement. À ce titre, le SDPN n’est pas encore disponible à la consultation publique.  

Nous vous invitons à vous référer à la présentation faite par le Grand port maritime de Marseille : https://www.concertation-carbon-solar.com/wp-content/uploads/2023/09/CARBON-PPT-ReuThem1-18-09.pdf. Vous trouverez les mêmes extraits qui vous ont été présentés lors de la réunion publique thématique sur l’environnement et la biodiversité du 18 septembre 2023. 

*le projet présenté par Carbon repose sur de un aménagement du territoire bien souvent au stade de projets: en cours, abandonnés ou inexistants. Comme l’ambition d’utiliser la voie ferrée privée d’Ascométal (dont un salarié présent en réunion publique a indiqué la désuétude complète), l’élargissement des voies routières (liaison Fos/Salon, élargissement de RD268, contournement Port de Bouc /Martigues et par ricochet contournement d’Arles: dont les aboutissements ne sont pas garantie et qui crée des impacts sur l’environnement non négligeables, à une échelle géographique bien plus vaste que celle de la concertation sur ce seul projet ), plateforme Modalis etc. D’autant que la majorité de ces projets n’auront pas été concrétisé à l’horizon fin 2025 : date projetée de mise en service.
CARBON a d’ailleurs souvent indiqué que l’entreprise ne pouvait être responsable de l’impact de ces projets annexes. Aussi, pour une présentation honnête et transparente du projet, CARBON doit prendre en compte l’état actuel des aménagements annexes du territoire (routes, logement, services publics etc…) et ne pas projeter ou se baser un idéal inexistant, ceci induisant une minimisation des impacts du projet.

Concernant l’accessibilité et les modalités de transports, CARBON travaille en collaboration avec les autorités compétentes pour optimiser différentes solutions.  

CARBON n’a aucune volonté de diminuer les impacts du projet ni d’idéaliser l’inexistant. Néanmoins, il est opportun de construire le projet en prenant en compte les différentes opportunités qu’offrent ou pourraient offrir le territoire. À ce titre, et si le projet venait à se réaliser, il est souhaitable de mettre en lumière toutes ces éventualités et d’affirmer l’implication de CARBON dans leur développement.  

Une réunion publique thématique concernant l’intégration territoriale du projet se tiendra le jeudi 12 octobre 2023 dans la salle polyvalente, rue Gabriel Péris, à Port-de-Bouc. Ce temps d’échange sera l’occasion d’aborder ces thématiques et de permettre aux autorités compétentes de s’exprimer sur leurs domaines de compétences. 

 

*Lors de la réunion thématique Biodiversité et Environnement, il a été indiqué que 600 000m3 de remblais seraient nécessaires pour la construction des 3 projets (Carbon Solar, Gravity, H2V). Carbon Solar, pour ce qui le concerne peut il indiquer l’origine de ces remblais et le trafic camions engendrés par la construction de l’usine?

En effet, dans le cadre de la gestion du risque de submersion marine, le projet nécessiterait une rehausse du niveau du site de 2,40 mètres par remblais afin de maîtriser tout risque environnemental en cas d’inondation. Le volume de matériaux d’apport à approvisionner sur site pour réaliser la mise à la cote de 2,40 m NGF (Nivellement général de la France : réseau de repères altimétriques disséminés sur le territoire français métropolitain continental, ainsi qu’en Corse) serait de 108 000 m3.  

Il s’agirait soit de matériaux de remblais naturels issus de carrière soit de matériaux recyclés. Les sources d’approvisionnements seraient choisies au plus près du site suivant disponibilité. Cet approvisionnement générerait la circulation quotidienne de 200 camions pour une durée de deux mois. Le GPMM a pour habitude de gérer ce type de flux supplémentaire (de précédents projets ont pu générer un flux de plus de 800 camions par jour).

*Lors de la réunion thématique Biodiversité et Environnement, Mme Emilie Chalas s’est engagée au nom de carbon solar de fournir les résultats des inventaires faune flore de la zone d’étude d’ici la fin de la concertation. Un représentant de H2V a également pris la parole pour donner son accord à ce partage de données acquises lors de la réalisation de leurs études environnementales. Nous demandons à ce que cet engagement soit honoré.

Les études seront bien entendues rendues publiques puisqu’elles seront versées à enquête publique. Comme indiqué lors de la réunion publique dédiée, pour ce qui concerne son emprise, CARBON s’engage à rendre les études faune/flore publiques le plus tôt possible. 

*Nous sommes très surpris qu’il n’y ait aucun enjeu insectes sur la zone d’étude, selon la présentation de Laura Pinson (SOCOTEC)

 

Nous vous remercions pour votre participation à la concertation et vous prions de bien vouloir trouver les réponses dans le texte.