Comment est financé le projet (1.5 milliard)?
Qui sont les investisseurs ?

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Le coût total pour cette première giga-usine est estimé par CARBON à plus d’1,5 milliard d’euros, dont environ 1,3 milliard pour les seules dépenses d’investissement liées à la construction et à l’équipement des installations industrielles.

CARBON a chargé un cabinet de conseil international de préparer un rapport d’affaires indépendant qui a permis de valider la thèse d’investissement, la compétitivité d’une giga-usine européenne, les choix industriels et technologiques, les perspectives côté marché, les données en matière de chaîne d’approvisionnement et de consolider le modèle et le plan d’affaires de la société.

La stratégie de financement du projet CARBON repose sur une augmentation progressive des moyens et des actifs grâce à un mix de sources de financement :

  • Des levées de dette bancaire assorties de garanties de l’État ;
  • Des crédits d’impôts et subventions publiques à l’échelle territoriale, nationale et européenne, grâce au soutien des collectivités locales, de l’État et de l’Union européenne :
  • Territoriale : Les collectivités locales (Région Sud, Métropole Aix-Marseille-Provence) financeraient le projet à travers différents programmes. La Région Sud a d’ores et déjà délibéré sur une première enveloppe de subvention et annoncé son soutien à hauteur de 15 millions d’euros. Un dossier « Fonds de Transition Juste » est également en cours d’instruction.
  • Nationale : L’État financerait le projet grâce à différentes enveloppes dans le cadre du programme France 2030. CARBON devrait également bénéficier du futur crédit d’impôt « industrie verte » (C2IV) et serait éligible au crédit d’impôt « recherche » (CIR).
  • Européenne : L’Union européenne financerait le projet entre autres dans le cadre du Fonds Innovation et de futures poches de financement public européennes en cours de construction pour soutenir les industries stratégiques pour la décarbonation.
  • Des levées de fonds propres et quasi-fonds propres, avec des investisseurs publics et privés. Les levées de fonds prévues pour le projet se feront en deux temps :

CARBON est actuellement dans une première phase de levée de fonds qui a pour objet de consolider et sécuriser le projet et de préparer les prochaines étapes en tenant le calendrier. L’objectif est de réunir 85 millions d’euros de nouveaux fonds propres, dont un quart serait apporté par deux des actionnaires fondateurs, afin de financer :

  • La montée en puissance de l’équipe et la structuration de la société ;
  • Les dépenses d’investissements liées à la ligne pilote et au FabLab (Laboratoire industriel pour lequel CARBON collabore avec le commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), l’Institut national de l’énergie solaire (INES) et un écosystème d’équipementiers français et européens, afin de développer ses premières activités de R&D (recherche et développement) et de pré-industrialisation.) ;
  • Les dépenses d’investissements préalables nécessaires pour permettre la décision finale d’investissement (études, permis, foncier…).

CARBON est accompagné en co-mandat par deux banques d’affaires pour mener à bien le bouclage de ce tour de table financier, qui devrait aboutir d’ici l’automne 2023. Le groupe CMA-CGM, via son fonds énergie, a d’ores et déjà annoncé sa volonté d’y participer en juin dernier.

La seconde levée de fond aurait lieu en 2024 et permettrait de boucler le financement de l’usine, en complément de la levée de dette et des financements publics. Elle permettrait dans la foulée de lancer les travaux de construction et la montée en puissance de l’usine.

Il est à̀ noter que les banques publiques pourraient, sous certaines conditions, participer au financement : Bpifrance par une prise de participation minoritaire dans la future société d’exploitation, et la Banque des territoires par une intervention dans la future société immobilière.